1. Atteindre le plein-emploi en cinq ans, un objectif "atteignable".


Le "plein emploi" dans 5 ans

Emmanuel Macron a annoncé qu'il viserait le "plein emploi" dans les cinq ans, grâce à des réformes "favorisant le retour à l'emploi" des chômeurs, objectif selon lui "atteignable" au vu de la baisse du chômage depuis 2017. 

Détaillant son programme pour l'élection présidentielle, il a proposé une nouvelle réforme de l'assurance-chômage, une transformation de Pôle Emploi rebaptisé "France Travail" ainsi qu'une réforme du RSA pour le soumettre à des contreparties, sur le modèle du "contrat d'engagement" pour les jeunes.

2. Poursuivre la réforme du marché du travail et la réforme de l'assurance chômage, inciter au retour à l'emploi quand la conjoncture s'améliore, mieux protéger quand la conjoncture se dégrade.

3. Transformer "Pôle emploi" en "France travail" pour gagner en efficacité.

4. Réformer le RSA pour un meilleur équilibre entre prestation et accompagnement (15 à 20 heures de travail demandées pour les bénéficiaires).

Une réforme du RSA avec "15 à 20 heures d'activité" hebdomadaire.

Emmanuel Macron, candidat à sa propre succession, a proposé jeudi une réforme du RSA "en assurant un meilleur accompagnement et un meilleur équilibre des droits et devoirs" et "l'obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine pour une activité permettant d'aller vers l'insertion professionnelle". "Oui, il faut un soutien monétaire, mais il faut plus que ça", a poursuivi le président sortant lors d'une conférence de presse à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis): "reconnaître la dignité de chacun" et "demander une part d'efforts pour toutes celles et ceux qui le peuvent".

5. Favoriser l’insertion sur le marché du travail

La jeunesse est mieux armée pour ses premiers pas dans le monde du travail grâce à la réforme de l’apprentissage et à la prime exceptionnelle de 8 000 euros pour le recrutement d’un apprenti (jusqu’au 30 juin 2022).  

  • 718 000 jeunes sont entrés en apprentissage en 2021, contre moins de 300 000 en 2017.  
  • parmi les jeunes dont l’apprentissage se terminait en 2020, en pleine crise, 6 sur 10 ont trouvé un emploi dans les six mois, 60 % sont en CDI.