FDSEA 19 : la vie en milieu rural

J’ai répondu présent à l’invitation de la FDSEA 19 et des Jeunes Agriculteurs Corrèze pour exprimer mon programme législatif sur un thème… tiré au sort 😃 

Parmi la dizaine de thématiques proposées (et annoncées à l’avance), je suis tombé sur celle de la vie en milieu rural.  

 J’ai d’abord parlé du sentiment d’abandon de nos ruralités. C’est bien simple : pas une personne vivant dans nos compagnes ne m’a pas dit qu’il ou elle avait le sentiment qu’on avait délaissé le milieu rural !  

Ce sentiment, il faut non seulement le prendre au sérieux mais il faut y répondre. 

Et c’est ce qu’on a commencé à faire au cours de ces 5 dernières années, avec les Maisons France Services, avec le déploiement de la fibre optique (le « 100% fibre »), avec le plan Petites villes de demain. 

 Et bien que ça produise des résultats positifs et durables, ce sentiment ne s’estompe pas. Au contraire.  

Difficile de ne pas regarder avec nostalgie le temps où nous avions dans nos villages un bureau de Poste, une trésorerie, une brigade de gendarmerie, ou encore un troquet. 

Car, au fond, même si on envoie moins de courriers et même si les gens se rendent moins dans leur centre d’impôts, on a perdu du lien social. Et c’est ce qui faisait pourtant toute la richesse de nos bourgs.  

Alors il va falloir accélérer ! Car il n’est pas question de laisser nos petites communes à l’abandon.

En la matière, le programme d’Emmanuel Macron est intéressant : 

• Création de 200 brigades de gendarmerie,   
• réinvestir dans nos petites lignes ferroviaires pour les remettre en service ou les pérenniser,  
• Une grande réforme de la santé pour lutter rapidement contre les déserts médicaux, etc. 
  

Et pour veiller à sa stricte application, et s’assurer qu’il ruisselle ici en Corrèze, il faudra un parlementaire de la majorité capable d’apporter une pierre corrézienne à l’édifice. 

 J’ai ensuite eu le droit à une carte blanche et j’ai voulu, pour le coup, parler exclusivement de l’agriculture et tout particulièrement de la reprise/transmission des fermes agricoles.

Pour cela, sur les 5 prochaines années, il faudra sensiblement faciliter l’accès au foncier et renforcer l’enseignement agricole (qui connaît un vrai succès) et capitaliser dessus. 

Mais la mère des batailles reste et restera le revenu des agriculteurs, encore trop faible. Des agriculteurs qui gagnent parfois à peine  600€ par mois et qui triment nuit et jour, sans un jour de repos dans l’année, j’en ai vu un paquet ici en Corrèze.  

Et l’assistance, à juste titre, n’a pas manqué de me le rappeler.

Egalim II est, pour beaucoup, une réponse trop timide à cet enjeu de taille. 

Et pourtant ! C’est une vraie révolution qu’il nous faut désormais déployer car cette loi est une première réponse à la précarité de nos agriculteurs. Et une arme efficace pour revaloriser leurs revenus.

Merci pour l’accueil chaleureux ! Il y a tant à faire. 

Vous pourrez compter sur mon engagement total et sincère.  

👍  Si je suis élu député, je ne serai pas de ceux qui verront les agriculteurs corréziens une fois puis disparaîtront 5 ans durant.  

👍. Si je suis élu député, je continuerai à répondre à leurs sollicitations, et je ne déclinerai pas les invitations d’aller rencontrer leurs instances représentatives. 

 👍. Si je suis élu député, je ne serai pas de ceux qui enverront leur suppléant les représenter systématiquement auprès des instances locales. 

Vous méritez mieux.  

 ✅.  Les 10 prochaines années seront cruciales et déterminantes pour l’agriculture. Et nous ferons avec agriculteurs, pas contre.  

 ✅. Et nous ferons mieux dans la majorité, pour porter la voix de l’agriculture corrézienne, que dans l’opposition qui, elle, demeure enfermée dans des logiques partisanes stériles.